"L'Embellie", d'Audur Ava Ólafsdóttir: un roman singulier
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Envie d'évasion? Aujourd'hui je vous propose de prendre la direction de l'Islande avec L'Embellie, le deuxième roman (après Rosa Candida) d'Audur Ava Ólafsdóttir. Une idée de lecture en adéquation avec la météo de la semaine dernière!
Présentation de l'éditeur:
C’est la belle histoire d’une femme libre et d’un enfant prêté, le temps d’une équipée hivernale autour de
l’Islande par la route côtière. En ce ténébreux mois de novembre islandais, exceptionnellement doux au point de noyer l’île sous les pluies et les crues, la narratrice, qui ne cesse de se
tourner elle-même en dérision, voit son mari la quitter sans préavis et sa meilleure amie, Audur, lui demander de s’occuper, pour au moins une saison, de son fils de cinq ans. Pourtant la
chance sourit à l’amie d’Audur: elle gagne un chalet d’été et une petite fortune au loto. À la suite de sa rupture, elle aurait préféré accomplir un voyage consolateur à l’étranger mais, bonne
nature, elle est incapable de refuser quoi que ce soit à qui que ce soit, hommes ou femmes. Elle partira tout de même, pour un tour de son île noire, avec Tumi, le fils d’Audur, étrange petit
bonhomme, presque sourd, mutique, et avec de grosses loupes en guise de lunettes.
Roman d’initiation s’il en fût, l’Embellie ne cesse de nous enchanter par cette relation de plus en plus cocasse, attentive, émouvante entre la voyageuse et son minuscule passager. Ainsi que par sa façon incroyablement libre et allègre – on pourrait dire amoureuse – de prendre les fugaces, burlesques et parfois dramatiques péripéties de la vie, sur fond de blessure originelle. Et l’on se glisse dans l’Embellie avec une sorte d’exultation complice qui ne nous quitte plus, longtemps après en avoir achevé la lecture. Il y a chez la grande romancière islandaise – dont on garde en mémoire le merveilleux Rosa candida – un tel emportement rieur, une telle drôlerie des situations comme des pensées qui s’y attachent, que l’on cède volontiers à son humour fantasque, d’une justesse décapante mais sans cruauté, terriblement magnanime. Vrai bain de jouvence littéraire, ses romans ressemblent à la vie (source: Amazon.fr).
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L'auteur:
Audur Ava Ólafsdóttir est née en 1958 à Reykjavík. Après l’immense succès de Rosa candida, elle
nous offre l’Embellie, traduit pour la première fois en français.
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Mon avis:
L'histoire de L'Embellie m'a attirée tout d'abord parce qu'elle se passait en
Islande.
N'ayant pas lu Rosa Candida, il m'a fallu quelques pages pour m'habituer
au style neutre et sans fioriture d'Audur Ava Ólafsdóttir. Le ton est assez détaché, il y a beaucoup de distance, ce qui donne l'impression que rien ne touche vraiment la
narratrice.
A vrai dire je m'attendais à plus d'émotion et de chaleur dans la description de sa relation
avec le jeune garçon. Elle y est attachée mais je n'ai pas été émue comme le résumé le laissait présager. Autre surprise: la partie "pré-voyage" est assez longue, je pensais
qu'il commençait plus tôt.
Cela dit j'ai apprécié l'humour pince-sans-rire d'Audur Ava Ólafsdóttir et
j'ai trouvé très drôle la dernière partie du livre dans laquelle elle donne 47 recettes de plats ou de boissons (et même une recette de tricot!) rencontrés au fil du roman. Pour
conclure, L'Embellie est assurément un livre unique et une découverte
singulière, mais je ne le conseillerais pas à tout le monde!
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Et vous,
qu'avez-vous pensé de Rosa Candida et/ou de L'Embellie?
Bientôt Pâques!
RDV ici pour tenter de remporter deux lots de mini oeufs en chocolat
Milka!