Escapade à Dole, dans le Jura - La petite découverte de Kaeru
Voici déjà venu le dernier billet de cette 3e édition de "Vos petites découvertes". Les vacances sont terminées mais grâce à Kaeru, elles se prolongent encore un peu: direction Dole, dans le Jura, une ville où il fait bon vivre!
Le Jura est la région de naissance de ma meilleure amie et elle m'a proposé de l'accompagner pour un petit séjour dans la charmante ville de Dole. Si je connais un peu la Bourgogne, surtout le sud, je n'avais jamais séjourné dans cette partie de la France. Les collines vallonnées avec des champs et de l'élevage, les forêts de feuillus et l'architecture typique m'ont séduites. Outre de belle randonnées pédestres dans toute la région, la ville même de Dole mérite largement d'y passer quelques jours.
Voyage dans le temps
Ville d'eau, traversée par deux rivières, dont le Doubs, et aussi le magnifique canal du Rhône au Rhin, Dole est un lieu paisible. Sa situation géographique aide à ne pas s'ennuyer lors des balades.
Ce qui m'a le plus impressionné, c'est l'état excellent de conservation du centre ville où toutes les maisons et les bâtiments rivalisent de beauté mais aussi d'intérêt architectural et historique. De nombreux édifices sont classés et il est impossible de faire la moindre rénovation dans le centre sans respecter l'existant. Depuis 1967, un secteur de 114 ha est sauvegardé, ce qui est énorme par rapport à la surface de la ville. Après le quartier du Marais, à Paris, Dole est la seconde zone la plus étendue à être ainsi protégée en France. Il en résulte une homogénéité dans la qualité et la beauté des constructions.
Rares sont les villes où tout le centre - et pas juste quelques rues - a gardé son charme sans être défiguré par des blocs de béton de l'après-guerre. Et Dole n'est pas une cité morte, conservée dans le formol, comme certains villages magnifiques de la Côte d'Azur (j'aime pas la Côte d'Azur !) qui ne vivent que du tourisme, et encore, quelques mois par an.
Une ville active !
Dole est vivante, en mouvement, tournée vers l'avenir mais sans saccager son patrimoine. Dole est aussi une ville de culture. Il n'y a rien de pire qu'arpenter une ville sans croiser les façades de librairies indépendantes ! Là, j'ai été surprise par le nombre d'écoles de musique, la quantité d'affiches faisant la promotion de festivals et expositions artistiques diverses. Et puis, il y a un marché accueillant, des jolies boutiques sans avoir non plus une pléthore de franchises anonymes qui défigurent et normalisent les rues, faisant fi des spécificités régionales.
Dole a un charme authentique : bon sang, on dirait un mauvais slogan marketing! Cependant, je n'ai pas d'autre mot pour décrire la sensation simple, directe et bienveillante que j'ai eu à marcher dans ses rues. Évidemment, le temps magnifique d'un mois de juillet clément a contribué à mon enthousiasme. Je me vois donc obligée d'y retourner cet automne, et peut-être même cet hiver, pour vérifier la justesse de mon jugement !
Les lieux incontournables, à mon avis : le canal des tanneurs, l'ancienne fontaine des lépreux, la Collégiale et partout, levez les yeux pour admirer les enchevêtrements de toits d'ardoises, très pentus.
Un grand merci à Kaeru pour ce chouette billet et ces jolies photos qui donnent envie de filer dans le Jura!
Je vous encourage vivement à aller découvrir son univers sur le blog L'étang de Kaeru, où vous pourrez notamment lire un autre article sur Dole ici!
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