J'ai testé le vol à voile (et j'ai aimé ça!) - La petite découverte de La Boucle Voyageuse
Aujourd'hui c'est au tour de Julie, du blog La Boucle Voyageuse, de nous faire partager sa petite découverte: le vol à voile! Prêts pour le décollage?
Il y a un peu plus d'un an maintenant, j'ai volé dans un appareil qui ne m'était pas familier. J'avais pourtant déjà pris l'avion pour aller en voyage et déjà eu la chance d'avoir un baptême de l'air en hélicoptère. Mais cette fois, j'ai eu la merveilleuse opportunité de découvrir le vol à voile !
Mais tout d'abord, qu’est-ce que c’est le vol à voile ? Oui parce que maintenant que je l’ai testé, je sais ce que c’est, mais vous, le savez-vous ? Le vol à voile c’est ce que nous, non-initiés, appelons plus couramment et simplement le planeur ! Alors je vous le concède, le vol à voile/planeur n’est pas fait pour traverser l’Atlantique à la conquête des Etats-Unis, certes. Mais figurez-vous qu’il n’est pas impossible de parcourir de longues distances en planeur.
Pour ma journée d'initiation j'ai eu droit en premier lieu à un cours d’initiation théorique (en salle avec des petits schémas) pour comprendre les bases du vol à voile. C’est un peu technique mais finalement assez logique : un levier manuel pour diriger, des pédales pour incliner dans un sens ou dans l’autre. Des cadrans d’altitude, de vitesse (et d’autres) et des colonnes ! Oui parce que pour pouvoir voler et prendre de l’altitude sans moteur, il faut des colonnes d’air ascendantes qui se trouvent sous les cumulus (les nuages), on ne peut donc pas pratiquer le vol à voile lorsque le ciel est complètement dégagé.
Suite à la théorie, la pratique ! Je suis donc partie découvrir les engins. Une toute petite « cabine » et de longues ailes : « Vous êtes sûr qu’on va voler là dedans ? Haut dans le ciel ? Sûr sûr ? ».
J'ai eu droit à deux vols d'une trentaine de minutes lors de cette journée. Lors du premier vol, un baptême, on profite juste des sensations et du paysage pendant que le moniteur installé derrière nous pilote l'engin. On se fait tracter par un avion remorqueur pour prendre notre envol, puis on écoute l’instructeur, on ouvre les yeux pour regarder en bas (ou face à nous si on a le vertige et/ou le tournis du à la montée via la colonne ascendante) et on profite du moment ! A savoir que si on profite du point de vue, du paysage etc, on ne profite pas du silence. Eh oui, il n’y a pas de moteur mais la cabine n’est pas insonorisée et le vent contre les ailes nous rabat un peu les oreilles. Mais peu importe, l’expérience est inoubliable !
Au deuxième vol, les choses sérieuses commencent. Cette fois il ne suffit pas de se laisser guider mais bien de piloter soi-même. C’est le moment où j'ai pensé très fort : « Mais je n’y arriverais JAMAIS ». Erreur puisque j'y suis parvenue et que c’était chouette, chouette et chouette ! Bon bien sûr j'avais un super instructeur derrière moi, bien sûr je n'aurais pas pu gérer le décollage et surtout l’atterrissage toute seule sans conseils, mais quand même j'ai réussi !!
En espérant vous avoir fait partager ma superbe découverte qu'est la pratique du vol à voile, je vous souhaite bon vol !
Un grand merci à Julie pour ce billet qui décoiffe! J'ai déjà fait du parapente, mais le planeur ne doit pas être mal non plus! ;)
N'hésitez pas à aller lui rendre visite sur son blog La Boucle Voyageuse, plein d'idées voyages comme son nom l'indique!
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