"Le joueur d'échecs", de Stefan Zweig
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… commentaires
A l'heure où l'oeuvre de Stefan Zweig tombe dans le domaine public (voir par exemple ici), je me suis enfin plongée dans Le joueur d'échecs, sa dernière nouvelle publiée en 1943 à titre posthume.
Présentation de l'éditeur:
Qui est cet inconnu capable d'en remontrer au grand Czentovic, le champion mondial des échecs,
véritable prodige aussi fruste qu'antipathique? Peut-on croire, comme il l'affirme, qu'il n'a pas joué depuis plus de vingt ans? Voilà un mystère que les passagers oisifs de ce paquebot de luxe
aimeraient bien percer.
Le narrateur y parviendra. Les circonstances dans lesquelles l'inconnu a acquis cette science sont terribles. Elles nous reportent aux expérimentations nazies sur les effets de l'isolement absolu, lorsque, aux frontières de la folie, entre deux interrogatoires, le cerveau humain parvient à déployer ses facultés les plus étranges.
Une fable inquiétante, fantastique, qui, comme le dit le personnage avec une ironie douloureuse, "pourrait servir d'illustration à la charmante époque où nous vivons" (source: fnac.com).
Le narrateur y parviendra. Les circonstances dans lesquelles l'inconnu a acquis cette science sont terribles. Elles nous reportent aux expérimentations nazies sur les effets de l'isolement absolu, lorsque, aux frontières de la folie, entre deux interrogatoires, le cerveau humain parvient à déployer ses facultés les plus étranges.
Une fable inquiétante, fantastique, qui, comme le dit le personnage avec une ironie douloureuse, "pourrait servir d'illustration à la charmante époque où nous vivons" (source: fnac.com).
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Grand représentant de la littérature autrichienne, Stefan Zweig incarne le bouillonnement de la vie culturelle
viennoise de l'entre-deux-guerres. Proche de Sigmund Freud, de Rainer Maria Rilke ou encore d'Emile Verhaeren, Zweig est docteur en philosophie, traducteur, poète et romancier. Principalement
connu pour ses nouvelles, telles que Amok ou Vingt-quatre heures de la vie d'une femme, l'auteur excelle dans l'art de la biographie. Parmi les nombreuses dont il est l'auteur,
celles de Marie Stuart, de Marie-Antoinette ou encore celle d'Erasme, qui s'apparente à une autobiographie masquée, témoignent de la finesse de ses analyses psychologique et historique. Pacifiste
convaincu, Zweig n'a de cesse d'écrire contre la guerre, notamment pendant et après la Première Guerre mondiale dans des oeuvres comme Jérémie ou Ivresse de la métamorphose.
C'est donc avec désespoir qu'il perçoit la montée du nazisme et la menace d'un nouveau conflit à la fin des années 1930. En 1941, l'auteur du Joueur d'échecs fuit l'Europe pour le Brésil
où il se donne la mort avec son épouse. Jusqu'au bout, Stefan Zweig aura cherché à 'exalter la vie', pour 'en saisir le drame de façon plus claire et plus intelligible' dans une oeuvre profonde
et lumineuse qui fait de lui l'un des plus grands écrivains du XXe siècle (source: evene.fr).
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Mon avis:
Le joueur d'échecs n'est que le second livre que je lis de Stefan Zweig, et il m'a autant enthousiasmé que
le premier (La confusion des sentiments, dont je parlais ici)! L'écrivain autrichien
y parle des expérimentations nazies sur les effets de l'isolement absolu, de la mise en péril de l'équilibre mental et de la folie. J'aime son style fluide, j'ai
aimé cette histoire de joueurs d'échecs qui s'affrontent à bord d'un paquebot, ce mystère qui plane, cette fin inquiétante qui tient en haleine jusqu'à la dernière page...
Cette nouvelle de 95 pages est à lire absolument!
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Et vous, avez-vous lu Le joueur
d'échecs?